mardi 28 janvier 2020

Day 4 - First flights and off to Kruger


C'est Andrew qui nous reçoit dans les bureaux d'Aeronav en bout de piste 29. Ancien pilote professionnel à la retraite, il nous emmène dans son vieux C-172 un peu rouillé avec quelques rivets en moins. 




L'abord est un peu martial mais, au fur et à mesure des exercices, l'atmosphère se détend. Il faut dire que Grégory est bien concentré. 






A part quelques noms de lieux à donner à la radio complètement imprononçables sans en connaître l'orthographe, il s'en sort à merveille. Vous pouvez rigoler, mais je vous défie d'annoncer un "abeam Hartebeespoort Dam" sans en avoir jamais entendu parler auparavant ;-)











Exercice réussi donc, si bien que nous discutons avec notre mentor que nous invitons en Suisse si l'occasion se présente. Ingénieur en aéronautique de formation, il a en effet déjà visité le CERN à Geneva. 



Mais le temps presse. Il nous faut en effet partir pour rejoindre Skukuza dont l'aérodrome ferme à 15h00...

Heureusement Johan, de l'agence AFA, nous précède au camion pompe pour refueler. Il vient juste d'arriver avec notre nouvelle monture, un Cessna C-182 au nom très chantant de ZS-SOE, qui nous accompagnera pour notre périple. Quelques instructions basiques et nous montons en selle. 



Il faut toutefois l'amener encore à Wonderboom car il doit y retrouver son Bushbaby. L'homme n'est en effet pas né de la dernière pluie. Arrivé sur le tard dans l'aviation (il a commencé à 40 ans, après avoir travaillé comme forestier puis fondé plusieurs entreprises dans la construction), il a volé 300 heures en 1 an. Qui dit mieux ! 



En fait, nous avons appris tout cela en passant une merveilleuse soirée en sa compagnie et celle de son épouse Kim, photographe. Cela n'était pas prévu ainsi...





En effet, alors que nous avions repris la route... euh non... notre vol en direction de Skukuza, l'horizon s'est méchamment bouché après Lydenburg. Le passage des montagnes se révélait impossible. Il faut dire que toute la région, le Great Escarpment, est un plateau très élevé. Alors qu'à Lanseria, l'altitude est de 4'500 ft, elle monte à 5'000 ft sur l'aérodrome de Lydenburg. Nous avons bien tenté de voler sous la couche de nuages en suivant les vallées qui s'offraient à nous, mais nous avons du rebrousser chemin. Le risque était trop grand, d'autant plus que nous avions perdu un temps précieux et ne pouvions plus rallier Skukuza avant sa fermeture...




Cest là que Johan s'est généreusement proposé de nous héberger dans sa villa de Lydenburg. Nous sommes alors revenu sur notre chemin, sans oublier de prendre quelques photos du mur de nuages auquel nous nous sommes confrontés.




Un premier survol de la piste en herbe à 1'500 ft AGL nous a permis de faire partir un troupeau de vaches qui y paissaient paisiblement. Un second passage à 150 ft AGL nous a donné un meilleur aperçu d'une runway 22 toute bosselée. Une finale au-dessus du township de la ville avec des gamins faisant de grands mouvements de bras juste avant le threshold et c'est un atterrissage très réussi qui nous amène devant les garages.





A peine au sol que nous entendons déjà l'avion de Johan qui nous rejoint et nous emmène sur notre SOE vers son aérodrome privé où nous sommes accueillis comme des rois. Finalement, cela aura été une chance pour nous. Bières et Amarula pour finir la soirée devant le film des aventures de l'AFA 2019 au Botswana ;-) Que du bohneur dirait Dédé, notre instructeur à LSGT...



1 commentaire:

  1. Génial, je me réjouis de suivre vos aventure et voir vos photos. Amusez vous bien et surtout, prudence ! Pascal

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