lundi 10 février 2020

Day 13 - Vic Falls to Okavango Delta






Le lendemain, c'est déjà le retour. Sur le trajet, nous traversons un immense troupeau de buffles pour un adieu plein d'émotion.





Ainsi qu'une conférence de bureaucrates en costard, les fameux marabouts.





 Nouveau passage à la frontière pour retourner au Zimbabwe. Nous quittons notre ami Lucky qui nous a fait découvrir le real wild life du Botswana et nous a appris quelques mot en Setswana. Notre chauffeur nous ramène directement à l'aéroport ou nous retrouvons notre avion après quelques difficultés aux douanes. Nous devons en effet passer par les contrôles internationaux puisque nous allons quitter le pays après y être entré une seconde fois. Nous perdons une bonne heure en discussions et formalités. Heureusement que nous avions de l'avance. En plus, la météo nest vraiment pas favorable et nous n'avons ni wifi ni réseau pour voir ce qui nous attend plus loin.





 Après un décollage en 12, nous quittons rapidement Vic Falls right turn car un énorme nuage noir s'approche dangereusement. Nous renonçons à survoler les chutes déjà sous une pluie battante.




Le vol ne sera pas de tout repos. Nous devons en effet longer un énorme nuage noir de basse altitude qui se déverse sur plus de 150 Nm avec l'espoir qu'il ne coupe pas notre route et que nous pourrons atteindre Maun, notre destination du jour. En cas de coup dur, nous n'avons en effet pour seule possibilité que de retourner à Victoria Falls, ce dont nous n'avons aucune envie vu la problématique des douaniers 😳 De toute façon, c'est impossible d'obtenir des infos par radio. Nous n'avons plus de contact.







Après avoir survolé la frontière, il semble que le temps s'éclaircit un peu. Quelle chance...







Une fois le landing opéré en 08, les douaniers très sympathiques du Botswana nous informent qu'ils viennent de subir une belle averse... Ici, le service est magnifique 😁 Nous pouvons refueler sans difficultés et un van nous attend devant notre avion. Trois personnes s'occupent de tout, valises, contrôles et paperasse. Au nombre de petits avions qui stationnent sur le tarmac, cette destination doit être très courue.





Ici, nous sommes comme des coqs en pâte. Nous revenons sur le Tarmac car c'est un Airvan de la compagnie locale Delta Air qui va nous amener à notre lodge dans l'Okavengo. En effet, les propriétaires n'acceptent pas les vols privés sur leur petit air strip un peu bosselé il est vrai.





A l'arrivée, c'est le guide du Delta camp, Osi, qui nous prend immédiatement en charge pour un premier safari à pied. Même s'il a un œil qui va aux fraises, il nous pointe du doigt des animaux pourtant très bien cachés. Les giraffes par contre sont bien visibles.





Après deux heures de marche, nous rejoignons le lodge qui se trouve en fait quelques centaines de mètres depuis l'autre bout de la runway. Incroyable, nous ne l'avions même pas remarqué tellement il se fond dans le paysage.




La directrice Pony nous accueille avec un grand sourire et nous montre notre magnifique chalet ouvert sur le bush. Nous passons une belle soirée en compagnie du seul personnel de maison. Vu que c'est la basse saison, nous sommes les seuls clients. Nous refusons d'ailleurs la proposition de prendre 2 chalets car nous préférons rester ensemble: on ne sait jamais. Pony nous a d'ailleurs montré la belle cloche de type "vache suisse" qu'il faut secouer pour demander du secours 😳





Quel calme dans cet univers merveilleux. Difficile de s'imaginer le monde si cruel de prédateurs sans pitié.

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