Aujourd'hui, levé tardif. Le petit-déjeuner est prévu pour 8h30. Nous prenons notre temps qui, lui, est couvert 😖 Sans réseau, impossible de savoir ce qui nous attend. Même notre fée Welmien de l'agence en Afrique du Sud ne nous est d'aucun secours...
Le 8 places d'Air Van nous prend à l'heure et nous remercions Osi et Pony. Avant le départ, je reçois encore une recette de la cheffe de cuisine. J'avais tellement aimé sa quiche qu'elle me l'a écrite de sa propre main 😂 Des gens d'une très grande gentillesse, vraiment.
De retour à Maun, même service impeccable. Nous devons refaire la douane vu que nous quittons le Botswana pour la Namibie. Toujours pas de réseau ni de wifi. Nous ne pouvons que prier pour espérer une amélioration sur le trajet.
Les thunderstorms se succèdent et nous devons faire route beaucoup plus au Sud que prévu. Grégory cherche un passage entre les nuages noirs qui descendent jusqu'au sol. Impossible de passer. Après plus de 100 Nm, nous reprenons espoir. Nous nous enfilons dans un trou de souris. A l'avant, le ciel s'ouvre miraculeusement. Nous espérons que cette percée se poursuive et que, derrière nous, le ciel ne se referme pas au cas ou nous devons revenir sur nos pas. Finalement, nous pouvons poursuivre vers le Nord en zigzaguant entre les immenses cumulo-nimbus qui déversent leurs flots. C'est, il est vrai, la saison des pluies ici 😅
L'arrivée à Rundu se fait finalement "On Time". Pour notre premier pas sur sol namibien, on va dire que les douaniers ne sont pas hyper faciles non-plus. En fait, l'aérodrome est une base militaire. Même si on ne trouve qu'un crouille hangar faisant office de douane, c'est "interdiction de photographier" 😳 Le copi se fait proprement réprimander.
Heureusement, tout se passe bien avec la remorque à refueler. Il faut quand même ajouter une batterie pour faire marcher la pompe 😂
Question météo, on reste vraiment dubitatif. Un immense nuage d'un noir "café" s'approche dangereusement. Malheureusement, on ne peut pas accélérer les formalités. Tout se fait vraiment lentement. La taxe d'atterrissage n'est par contre pas élevée du tout : 100 dollars namibiens en tout et pour tout. Autant dire une paille en comparaison du Zimbabwe et du Botswana.
Enfin prêts pour le décollage. Délaissant la runway 26 utilisée à l'arrivée, nous prenons la 08 vu que la barrière nuageuse se trouve déjà en bout de piste. Run up effectué sur les chapeaux de roue, nous tournons à droite pour éviter la frontière avec l'Angola tout proche.
Nous prenons notre cap 260 comme prévu sur la tablette de Grégory. Impossible à tenir toutefois. Nous devons partir plus au Sud pour éviter l'averse faute de quoi nous ne serons plus en VMC.
Là-aussi, nous sommes "limites" avec ces nuages. Plus nous avançons plus ils prennent la forme de gigantesques tours de cumulo-nimbus montant à des altitudes stratosphériques. C'est tout simplement impressionnant 😳
Mais finalement, ça nous arrange bien car ces nuages prennent le plus souvent une surface au sol relativement limitée. Même s'il pleut très fort à leur base, nous pouvons les contourner et passer entre entre-deux, là où le ciel est CAVOK 😇
Rejoignant le cap fixé, nous atteignons notre destination sans problème. L'aérodrome du Mokuti lodge est toutefois pas si facile à repérer. Le début du lac salé d'Etosha nous aidera bien. La piste est incroyable. Une partie est en dure et l'autre en gravillons. Ici, pas d'inscription au sol. On pose en 08 après un passage à très basse altitude en 26. Il n'y a personne pour nous dire si des animaux ou objets encombrent le sol.
Dès l'arrivée sur l'apron, la voiture de golf se parque à côté de l'avion. Il faut quand même encore sortir les valises et ranger l'avion pour la nuit. Bon, on commence à avoir l'habitude maintenant...
Le trajet n'est pas très long. L'air strip est à côté du lodge 😅 A notre demande, le chauffeur nous répond quand même qu'il n'y a aucun risque que les hiènes mangent les pneus de l'avion... On nous avait pourtant dit de faire attention 😇
Notre "home" de deux soirs est très sympa. De belles chambres avec une piscine d'un bleu azur et une cuisine internationale de bonne qualité. Il fait tout de même plus hôtel que lodge. Après toutes ces émotions, nous en profitons pour nous reposer un peu et survoler nos messages vu que nous avons à nouveau du réseau et du wifi...
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