D'une extrême gentillesse, Osi nous emmène tôt le lendemain matin dans la brousse.
Nous devons monter sur son mokoro mais c'est seulement pour traverser la petite rivière proche du lodge.
Dès le mois d'avril, la région devrait en principe être recouverte d'eau ne laissant que quelques îles éparses aux nombreux animaux aquaphobes. Même si le trajet du matin est assez long, le fait de pouvoir observer les animaux à pied a quelque chose de spécial. Il semble que nous apprécions encore plus étant donné que nous devons adopter des tactiques propres aux chasseurs. En plus, aucun bruit ne nous détourne de notre objectif si ce n'est le champ des oiseaux.
Alors que nous repartons dans l'après-midi, à peine avons nous quitté le lodge qu'Osi nous demande de nous arrêter sans faire de bruit. Il nous désigne du doigt une lionne cachée sous les buissons. Même avec les jumelles, ce n'est qu'après un bon moment que nous l'apercevons difficilement. Comment notre brave guide a-t-il fait pour la débusquer alors qu'il n'a même pas sorti ses jumelles. Il nous explique avoir entendu le champ d'un oiseau très spécial qui l'avertit de la présence d'un tel prédateur.
L'animal est proche déjà mais nous décidons de nous rapprocher encore. A quelque 15 mètres de distance, elle devient trop agressive. Grégory sursaute car elle se lève soudain dans un rugissement de mécontentement 😳
Osi nous explique qu'elle est là avec une jeune femelle. Les deux quittent la place tranquillement si bien que nous avons tout le temps de les prendre en photo.
Cette fin d'après-midi, nous observons encore d'autres animaux mais nous gardons le souvenir de ces deux splendeurs.
Les safaris se succèdent mais aucun ne ressemble aux autres. Nous profitons de la soirée pour échanger avec nos hôtes qui ont beaucoup d'histoires à nous conter. Mais le temps se gâte. La pluie tombe toute la nuit et nous nous réveillons régulièrement de peur que nos affaires se mouillent. Notre préoccupation se tourne vers le vol du lendemain. Pourrons-nous repartir de cet endroit de rêve ?
Magnifiques images. Vous me faites revivre par procuration mon séjour dans le delta avec Camille il y a plus de 6 ans. Bonne suite à vous et continuez à flirter avec les jeunes lionnes. Mais pas de trop près quan même!
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